Story#1

Article un peu spécial ! Depuis maintenant trois mois je suis sur un nouveau projet. Cela fait trois mois que j'écris un livre. Au début quand je me suis lancé c'était vraiment pour passer le temps et j'ignorais complètement que j'allais arriver aussi loin !En effet aujourd'hui j'en suis à quarante pages open office soit près de cent page d'un livre traditionnel (10,9cm x 17,8cm). Et je n'ai fait que huit chapitres pour le moment ! je comptes en faire dix selon le plan que je me suis donné.Dans cet article je vous donnerais que la première partie du chapitre 1 pour avoir votre avis (le reste est en correction). L'autre moitié sera pour la semaine prochaine je pense ;) Et je mettrais le livre sur wattpad afin qu'il soit gratuit pour tous !En attendant que je le finisse pour d'ici deux/trois mois (j'espère), je vous laisse déguster la première partie :)

Chapitre 1

Il avait toujours cette expression vide sur son visage, cette tête qui voulait dire : « Tue moi, tue moi t’en qu’il est encore temps ! ». Je ressentais beaucoup de peine pour lui, cela fait déjà deux ans qu’il vie comme un sdf afin d’éviter de se retrouver en prison dû à une erreur fatale dans son passé. Depuis ces années, il devait vivre de ses propres moyens au pied de différentes falaises en Bretagne, pendant cette période il a passé ses journées à grimper dans les petites montagnes de la région. Passant de l’ile-aux-pies à la chaise du diable il les a tous faits ! Escalader ces falaises était pour lui le seul moyen de se sentir vivant. Sa seule raison de vivre encore ces longs jours interminable en solitude et ces hivers infinissable. Sébastien Roy était âgé de seulement seize ans, lorsqu’il a commencé sa fugue. Aujourd’hui il en a dix-huit. Ces deux dernières années lui en fait paraitre une dizaine à sa tête. Fatigué par le temps et par les épreuves douloureuses. Il avait une peau sale et abimé. Des cheveux long et gras. Ainsi qu’une barbe male taillé. Tout ceci lui fait ressembler à un vrai sans abris. Malgré son apparence  macabre et ses erreurs atroces dans le passé. Il reste mon meilleur ami. On passait nos journées allongées, à admirer les falaises de jour. Tandis que de nuit on admirait le spectacle extraordinaire que le ciel étoilé nous avait donné. Un spectacle que peu de personnes prennent le temps d’admirer. Croyez-moi ces moment étaient la preuve du peu de reste d’humanité qu’il avait en lui. Admirer la nature était devenu son passe-temps favori.

Je me souviens d’un jour en début d’automne. Il faisait encore chaud, et je passais comme à mon habitude, la journée auprès de lui dans les falaises. On était à ile-aux-pies. Il voulait absolument se poser au sommet de la falaise pour admirer le paysage vu de haut. Arrivé au pied de la falaise, il s’empressa comme à son habitude de grimper ces longues parois qui le séparait du haut. En un élan il attrapa la première prise rocheuse. Ce qui lui permettait ensuite de se tirer vers le haut, et ainsi répéter ce mouvement jusqu’à atteindre son objectif. Il monta ses jambes sans cesses jusqu’au bassin, avant de se relancer sur la prise suivante. Tel un chat prenant de l’élan avant de se jeter sur une sourie. Or lui il montait vers le haut ! Le sommet était la sourie pour lui !

 Arrivé au sommet il ne pouvait s’empêcher de m’appeler, et de m’inviter à le rejoindre :

-  Allez dépêche-toi Nina, tu rates un beau truc ! 

- Arrête… j’ai vu de nombreuse fois ce paysage avec toi. 

- Peut-être mais moi je ne m’en lasse toujours pas.

Et c’était vrai ! D’en bas je pouvais voir son sourire, et ses yeux briller au loin. Me pressant à le rejoindre. J’étais obligé de faire le tour pour atteindre sentier qui menait jusqu’en haut. Ceci faisait un sacré détour, mais je ne voulais pas me risque à grimper ces trente mètres qui me séparait de lui. Je me lançai aussitôt dans une course, pour y arriver le plus rapidement possible. Le chemin était tellement étroit, qu’on pouvait se demander si sa arrivait que des promeneurs potentiels utilisaient ce passage. Il y avait de nombreux gros rochés de presque un mètres de hauteur. Ce qui nous forçait à les grimper pour pouvoir continuer notre trajet. Plus j’avançais plus les herbes et les buissons prenaient de place. A croire qu’à la première difficulté les gens ont tendances à faire demi-tour pour prendre un chemin plus facile. Ce qui expliquait cette verdure importante, lorsqu’on avançait de plus en plus vers le haut. Mais malheureusement les personnes ne font pas seulement demi-tour pour atteindre le sommet. Mais aussi dans la vie de tous les jours… Et ceci est une leçon que j’ai apprise en passent mon temps avec Sébastien.

Plus j’avançais plus les obstacles étaient nombreux et rudes. Me forçant à me dépêcher je me retrouvai vite essoufflé. Mais je continuais à grimper les rochers coupant ma route. Arrivé en haut je vis Sébastien assis les pieds dans le vide à m’attendre le dos tourné.

- Me voilà enfin, j’espère que tu ne m’as pas trop attendu, lui disais-je face à son dos

- Tu aurais dû prendre le même chemin que moi. Tu serais arrivé plus rapidement et surtout moins essoufflé, me répondit-il en  lançant un sourire.

- Excuse de ne pas vouloir prendre de risque monsieur le hors la loi !  Sur ces paroles il se froissa. Je ne voulais en aucun cas lui rappeler de mauvais souvenir, et encore moins sur le meurtre qu’il avait commis, il y a deux ans ! Mais il avait de nouveau cette expression de vide sur le visage. Et je me senti obligé de me rattraper :

- Tu sais je ne voulais pas parler de…, Ne me laissant pas le temps de finir ma phrase. Il répondit qu’il savait ce que j’essayais de dire juste avant. Je m’allongeais près de lui de nouveau à contempler les nuages. Pendant que lui admirais le fleuve qui passait juste devant les falaises. Un silence doux et pesant prit place pendant plus d’une heure. Quand soudainement il posa la question qui allait bouleverser une seconde fois sa vie par la suite :

 - Te souviens-tu d’Oriane ?

La suite dans une ou deux semaines selon les articles prévus ;)